Ce bâtiment composé à partir de la récupération de containers, était destiné à recevoir une vêture faite de panneaux en polycarbonate dans lequel est intégré un nanogel, qui lui confère sa performance énergétique. Cette enveloppe diaphane, changeante selon la lumière, inscrit un rapport singulier avec la Seine. De l’intérieur, elle gère les vues, les ambiances, contrôle les apports solaires, protège l’intimité, de l’extérieur, avec une sérigraphie miroir en pied, elle reflète plus ou moins l’eau, triche sa flottabilité. 

Au delà des questions esthétiques et de la gestion des coûts que permet ce mode constructif, (facilité de montage, rapidité, économie), l’établissement avait été pensé et voulu par son responsable comme un outils pédagogique pour les étudiants qu’il accueillerait. Ainsi, la production d‘énergie est assurée à l’aide d’hydroliennes, la terrasse végétalisée sert de contrepoids et permet d’assurer une bonne isolation. 

Malgré le soutien de la Ville de Paris, ce projet n’a pas été retenu par le Port de Paris sur les emplacements voulus par le responsable de l’établissement.